Les Tafipilés de Tafiré ont tiré leur épingle du jeu devant une dizaine
de groupe venus compétir au centre culturel Womegnon de Korhogo pour la
quatrième étape des présélections de Wozo vacances 2016 à Korhogo.
La
région du Poro, Korhogo a accueilli 10 groupes qui ont eu à compétir
pour les quatrièmes manches des présélections du concours des tous
petits baptisé Wozo vacances.
Les Tafipilés de Tafiré, Les enfants
bénis de Korhogo, Nouvelle génération de Gbon, Djiguiya de Ouangolo,
Foundara de Korhogo, Ivoirien Nouveau de Guiembe, Génération émergente
de Koro, Emergence groupe de Natio, Emergence groupe de Kong et les
Petits enfants de Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo, se sont affrontés
sur les thèmes Soundjata Keita ( le Héros de la paix), l’Arbre de la
paix, la Reine Pokou, le mariage facteur d’union, le bon voisinage,
Samory Touré, Conflit Rurale, Querelle villageoise, la Souffrance de
l’Afrique, et l’Histoire de la musique ivoirienne.
Les artistes
imités pour cette 4è manche sont Debordo Leekunfa, Lou Suzanne Nazou,
Bebi Philip, Sami, Somson, Serge Beynaud et TNT.
Ont été classés
successivement 1er Les Tafipilés de Tafiré, 2è Nouvelle Génération de
Gbon et 2è ex éco Génération émergente de Koro qui sont qualifiés pour
les éliminatoire à Abidjan.
Pour cette étape de Korhogo, ce sont
trois groupes qui se qualifient avec précisément 376 points pour le 1er
et 351 pour les deux seconds.
Ce blog traite divers sujets, la promotion de la ville de Tafiré, la divulgation de certaines connaissances personnelles et bien d'autres. Bonne visite à vous chers internautes.
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vendredi 1 juillet 2016
samedi 19 mars 2016
TAFIRE | SECURITE: Attaque terroriste, les populations de Tafiré appelées à la collaboration avec les forces de l’ordre.
Le sous-préfet de Tafiré a appelé les populations de sa
circonscription administrative à une vigilance accrue et à une
collaboration renforcée avec les forces de l’ordre locales.
Le sous-préfet Paul Yao Tanoh s’est exprimé, lundi, au cours d’une réunion d’urgence tenue dans ses locaux au lendemain de l’attentat de Grand-Bassam, ayant officiellement coûté la vie à 18 personnes et plusieurs blessés.
Il civil a appelé ses administrés et autres collaborateurs notamment les autorités politiques, traditionnelles et religieuses, à une vigilance accrue et surtout à une collaboration renforcée avec la brigade de gendarmerie locale.
« Tout individu, fut-il notre parent, ami ou connaissance et tout fait et agissement suspects doivent être immédiatement signalés aux éléments de gendarmerie en poste dans notre localité », a-t-il recommandé, arguant que chaque citoyen a la responsabilité et le devoir de contribuer à la sécurité en Côte d’Ivoire en général et particulièrement à Tafiré, en livrant les informations dont il dispose.
Une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat de Grand-Bassam a été observée au cours de cette rencontre. La ville de Tafiré est située sur la Nationale A3 reliant la Côte d’Ivoire au Mali (Bamako) et au Burkina Faso (Ouagadougou). En outre, cette ville est traversée par le chemin de fer et compte une gare ferroviaire.
Le sous-préfet Paul Yao Tanoh s’est exprimé, lundi, au cours d’une réunion d’urgence tenue dans ses locaux au lendemain de l’attentat de Grand-Bassam, ayant officiellement coûté la vie à 18 personnes et plusieurs blessés.
Il civil a appelé ses administrés et autres collaborateurs notamment les autorités politiques, traditionnelles et religieuses, à une vigilance accrue et surtout à une collaboration renforcée avec la brigade de gendarmerie locale.
« Tout individu, fut-il notre parent, ami ou connaissance et tout fait et agissement suspects doivent être immédiatement signalés aux éléments de gendarmerie en poste dans notre localité », a-t-il recommandé, arguant que chaque citoyen a la responsabilité et le devoir de contribuer à la sécurité en Côte d’Ivoire en général et particulièrement à Tafiré, en livrant les informations dont il dispose.
Une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat de Grand-Bassam a été observée au cours de cette rencontre. La ville de Tafiré est située sur la Nationale A3 reliant la Côte d’Ivoire au Mali (Bamako) et au Burkina Faso (Ouagadougou). En outre, cette ville est traversée par le chemin de fer et compte une gare ferroviaire.
Libellés :
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Tafiré
Pays/territoire :
Noumouso, Côte d'Ivoire
TAFIRE | SPORT: Un stage à l’intention des entraîneurs et arbitres de lutte se tient à Tafiré.
Un stage national à l’intention des entraîneurs et arbitres se tient
depuis jeudi à Tafiré (Centre-Nord, région du Hambol), à l’initiative
de La Fédération Ivoirienne de lutte (FIL).
Cette session de formation permettra de renforcer les capacités techniques des participants et de susciter l’engouement des jeunes de la sous-préfecture Tafiré pour cette discipline olympique, ont fait savoir les organisateurs.
Selon M. Allou Kadjo Honoré, directeur technique national adjoint, des entraineurs de niveau 1 et des juges-arbitres de catégorie 3, issus de plusieurs régions sont concernés par ce stage. M Allou qui est également entraîneur à la FIL, ce stage sera mis à profit pour détecter de jeunes talents au moyen d’une compétition organisée au plan local.
« Nous voulons ratisser large tant au niveau des officiels techniques, c’est à dire les entraîneurs et les juges-arbitres, qu’au niveau des athlètes, afin de bien préparer les jeux de la Francophonie prévus en Côte d’Ivoire en 2017 », a-t-il indiqué.
Une vingtaine de personnes, 12 entraineurs et huit arbitres, prennent part à ce stage qui prend fin ce samedi.
Cette session de formation permettra de renforcer les capacités techniques des participants et de susciter l’engouement des jeunes de la sous-préfecture Tafiré pour cette discipline olympique, ont fait savoir les organisateurs.
Selon M. Allou Kadjo Honoré, directeur technique national adjoint, des entraineurs de niveau 1 et des juges-arbitres de catégorie 3, issus de plusieurs régions sont concernés par ce stage. M Allou qui est également entraîneur à la FIL, ce stage sera mis à profit pour détecter de jeunes talents au moyen d’une compétition organisée au plan local.
« Nous voulons ratisser large tant au niveau des officiels techniques, c’est à dire les entraîneurs et les juges-arbitres, qu’au niveau des athlètes, afin de bien préparer les jeux de la Francophonie prévus en Côte d’Ivoire en 2017 », a-t-il indiqué.
Une vingtaine de personnes, 12 entraineurs et huit arbitres, prennent part à ce stage qui prend fin ce samedi.
Pays/territoire :
Noumouso, Côte d'Ivoire
dimanche 14 février 2016
LE SAVIEZ-VOUS ??? L’ISLAM INTRODUIT DANS LA REGION A PARTIR DE KONG
Les habitants de Tafiré ont été islamisés par les habitants de Kong. A
l'origine, ils étaient des animistes. Les marabouts qui sont venus de
Kong s’y sont installés petit à petit, ils ont essaimé la religion. Les
deux territoires étaient, et seront toujours, voisins. C'est
Kahafolodjé (1er Chef de canton), qui a fait prendre à l'Islam son
rayonnement actuel. Par la suite, les commerçants malinkés sont venus
s'installer dans la région et ont participé à cette expansion de
l'Islam. Jusqu'en 1931, les cours islamisées pouvaient être indiquées du
doigt.
TAFIRE | SOCIÉTÉ: Le prolongement, cette année, de la période de l’harmattan caractérisée par un vent sec et surtout l’absence de pluies fait naître un obstacle quotidien aux habitants.
Ce changement climatique offre aux habitants de la ville de Tafiré un autre visage, naturel, d'un calvaire inattendu. Après avoir observé un prolongement de la période de l'harmattan, (Novembre - Jusqu'à ce jour), le manque d'eau dans les puits met la population dans une véritable lutte à la recherche d'eau pour subvenir au besoin domestique, les robinets quant à eux, font de leur mieux malgré la fourniture galopante d'eau potable.
Ce changement climatique offre aux habitants de la ville de Tafiré un autre visage, naturel, d'un calvaire inattendu. Après avoir observé un prolongement de la période de l'harmattan, (Novembre - Jusqu'à ce jour), le manque d'eau dans les puits met la population dans une véritable lutte à la recherche d'eau pour subvenir au besoin domestique, les robinets quant à eux, font de leur mieux malgré la fourniture galopante d'eau potable.
Le marcher se fait rare de légumes et vivriers, pour les denrées qu’on
trouve les prix ont pris l’ascenseur. Loin d’indexer les commerçants, la
plupart des responsables de ménages implorent la clémence de Dame
Nature.
En effet, avec le retour de la pluie, tous restent convaincus que les produits vivriers vont amorcer un retour en force sur les étalages. En attendant ces lendemains meilleurs, le casse-tête se poursuit pour les ménagères qui doivent trouver la bonne combinaison pour satisfaire leurs maris et enfants qui se tiennent à distance des réalités des marchés.
Tafire 24
En effet, avec le retour de la pluie, tous restent convaincus que les produits vivriers vont amorcer un retour en force sur les étalages. En attendant ces lendemains meilleurs, le casse-tête se poursuit pour les ménagères qui doivent trouver la bonne combinaison pour satisfaire leurs maris et enfants qui se tiennent à distance des réalités des marchés.
Tafire 24
samedi 13 février 2016
LE SAVIEZ-VOUS ??? LES NOMS TAGBANAS ONT UNE SIGNIFICATION !!!
En pays Tagbana, le nom donné à la naissance favorise de prime à bord la sauvegarde des caractéristiques premières de la tradition tagbana ensuite suivront les autres rituelles traditionnelles... Les noms les plus connus (officiellement) sont "SIE" "SANGA" "YALLI" "SANGA" et bien d'autre... mais il sera intéressant de montrer aux yeux du monde que les noms Tagbana ne se bornent pas qu'à ceux cités précédemment... Car il en existe énormément si ce n'est trop dire, infiniment. Les noms Tagbanas respectent certaines critères à savoir "le temps, l'environnement, la nature, la sagesse, l'héritage, le comportement, la famille, le social,...".
Retenez ainsi quelques noms parmi tant d'autres:
HOMMES
1) SIE
2) SANGA
3) OUOLLO
4) PEH
5) TOH
6) PAN
7) YENIN
KIDJOUFOLO : je n’ai personne pour le dire (pour le faire)
YEPIENE : Dieu ne m’a pas donné un bon nom
KIBETORI : ce qui est déjà passé ; le temps passé
LAGNON : tu réussiras quelque chose ; réussis quelque chose
KIBESSI : vous aurez la récompense de ce que vous faisiez
SEDIGUI (WANA) : je n’accuse personne ; je n’en veux à personne. C’est Dieu qui m’a fait ainsi
YESSERIGNOUBA : ne parlez pas comme ça ; on saura la vérité
YELADJOUHO : dites quelque chose
YELAYAHA : laissez un peu
YESSENAPRI : ne me mélangez pas aux autres à cause de mes dires
NADOUYERI : j’ai le soutien de mon père
SEBAHA(WANA) : je n’accuse personne ; je n’en veux à personne
NAWOLOBIEN : les miens ne m’aiment pas
KAHATAMANA : je suis resté dans le village parce qu’il est bon
KPINDOUHOU : demain (on connaîtra la vérité)
YEDJOUTCHINRI : parlez peu de moi ; ne parlez pas trop de moi
KIPLIDJOUGO : tout se dit en son jour(en son temps)
NABELESSIGUE : celui qui attend les hommes
YAFIGUE : bonheur, chance
DATOULOBA : la famille ne finira jamais
DALASSIGUE : la famille ne finira jamais
KORTOUGOBA : l’héritage ne peut pas finir (richesse ou connaissance, aptitude, don).Tel père tel fils
KORGOGNA : tu cours après l’héritage qui ne t’appartient pas
YERIGNOUHOU : parlez, dites toujours ; je suis là où je me trouve
SEGORIBA : je ne resterai pas derrière ; je ne resterai pas comme ça
YENAYAHA : laissez –moi tranquille
WAKAN : partage avec les autres ; ne sois pas égoïste
YEPIERI : taisez-vous (pour attendre demain)
PINNE : je suis avec eux ; je les accompagne
KADJOULO : ce n’est pas à moi de le dire
FOUNGOPAHA : je ne peux pas vous ouvrir mon cœur
PEGUIPOUNA : ils font ça sur eux-mêmes
YERIGBANHAN : débrouillez-vous et laissez-moi
NIWASSEMAYERI : si tu n’as personne pour te conseiller, conseille-toi toi-même
MASALAWELI : je ne regarde pas la fortune de quelqu’un
MONA : 1) reste longtemps sur la terre
MONA : 2) c’est pour toi que je le dis
SEBOUNAYE : je n’étais pas seul
PEKOUHO : ils sont finis
PESSONGUI : ce qu’ils pensent de moi ; ce qu’ils pensent me dire
YESSENATCHOUGOU : ne me dérangez pas
LAMAGNIGUI : calmez-vous à endroit
PELIBIEN : je déplais à certain
KITAMANDJOU : on vous dira ce qui est bon
KELEPLIGUI : les choses changent dans la vie
PEFINE : ils ont menti ; ils ont tort
PADELIGUE : ils vont s’appuyer sur lui ; ils vont le prendre pour prétexte
KITENI : c’est une chance (que j’ai pu enfanter)
BILENA : que j’ai longue vie ; que je dure avec vous
PEGNONLE(NANA) : ils complotent contre moi..
FEMMES
1) YELLI
2) YAH
3) GNOUNGO
4) PINGUE
5) SELI
6) GNOMI
7) NAPI
LAGABOU : si ça se répète, on se verra
LAGNON : sois utile
SEDIGUI : je n'en veux à personne
YESSERIGNOUBA : ne parlez pas comme ça (ne le dite pas comme ce là)
KAGNOUHONNON : vous saurez ma valeur (ce dont je suis capable) quand je ne serai plus là
SEBAHA
SEYENI : je ne pleure pas
YEYERI : arrêtez-vous
KAFAHALA(BA) : ce qu’on n’oublie pas
YETEMI : pensez à ce que vous avez déjà fait ; réfléchissez
MINAHANFOUHOU : c’est mon totem
MINAHANWELE : je regarde ; j’observe
PERIPEGNOUHON : qu’ils réussissent ; ils ont réussit
PERIPETIE : ils se montrent
PERIPEKOUHO : ils sont finis
WANIBA : ce n’est pas encore un autre (dans une famille d’hommes à la suite les uns des autres)
PELARASSIGUE : au sein de leur propre famille
PEWATCHIN : connaître quelqu’un.
Certains noms sont typiquement singuliers tandis que d'autres peuvent être attribués aux femmes...
Libellés :
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Tafiré,
Tagbana,
Tradition
Pays/territoire :
Jardin botanique, Bingerville, Côte d'Ivoire
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